Les Tontons Tourneurs présentent :
MADAMPremière partie :
PRATTSEUL +
LAPHILANTROPE"
Au départ il n’y avait rien. On ne se connaissait pas, on s’est rencontrées pour monter le groupe. Pas de nom, pas de compos. On s’est enfermées dans des studios et on y a écrit nos premiers morceaux, ensemble. C’est un processus qu’on n’a jamais lâché́ depuis. On a fait des concerts aussi vite qu’on a pu, parce que faire des concerts c’est ce qu’on aime. Y avait personne, puis au fur et à mesure y avait un peu moins personne. On est encore intriguées de voir notre nom grossir sur les programmations. D’entendre les gens chanter des paroles que nous même on oublie parfois. Faire la musique qui nous plait, avec les personnes qu’on aime, et arriver à partager ça avec des gens qui la comprennent, c’est étrange comme sensation. C’est enivrant. On vibre pour ces moments là. Puis le silence. Arrêter les concerts pendant de longs mois pour préparer la suite. Enfin, l’arrivée de cet album, le retour des concerts. Recommencer à tout donner. Jusqu’à en perdre le souffle. L’équilibre. La raison. Crier. Danser. Rire et pleurer. Voir les gens en faire autant. Après des mois de silence, fêter le retour du bruit. Thanks for the Noise."
ÉCOUTER MADAMPRATTSEULA cet artiste au style et au ton uniques, le monde ne peut pas s’imposer ; il préfère le penser, le façonner et le diriger. C’est quand il veut, où il veut. Son allure est le fruit d’un profond détachement mâtiné de tendances rockeuses. Gentilhomme de fortune, comme l’était Corto, son « role model » de Maltais, Prattseul ne file pas droit.
Esthète déjanté, Malraux sous acide Prattseul redéfinit la condition humaine en la teintant de surréalisme. Cet élégant Monsieur est un artiste, un talentueux créateur d’univers, une sorte de pop master. Biberonné à l’image, il offre une écriture qui n’est rien d’autre que la représentation graphique et stylée d’une pensée ironique et lucide. Il compose, il adapte, il chante, il filme et il bouge. Entre le déhanché seventies de Brett Sinclair et la valse langoureuse avec le « chuchoteur », il montre que son personnage de crooner baltringue est à l’aise partout, pour autant que partout, ce soit chez lui.
Soyez curieux et jetez un œil sur les clips de Prattseul, tellement personnels. Il est très nécessaire de le voir pour le croire.
ÉCOUTER PRATTSEULLAPHILANTHROPELaPhilantrope est un projet hybride qui s’approprie des influences des courants alternatifs, comme la techno, pour les mettre au service d’une poésie délicatement brutale. Sur scène, l’association de la culture des clubs queers de Léo Girones et la culture punk de Mathilde Rivet (batteuse de We Hate You Please Die) réinvente l’expression des sentiments sombres pour les fondre à la fête et ainsi créer une atmosphère libre. C’est l’odeur du plancher que l’on écrase en club, les souvenirs déformés par le battement des stroboscopes, le lyrisme d’un cœur qui s’arrache et d’un toucher qui nous obsède. Voilà dans quoi LaPhilantrope vous plonge.
ÉCOUTER LAPHILANTHROPE◆ INFOS PRATIQUES ◆
La Maroquinerie
23 Rue Boyer, 75020 Paris
Ouverture des portes à 19h30
Restaurant de La Maroquinerie ouvert sur place tous les soirs de concerts et Bar ouvert jusqu'à 02h.
◆ ACCÈS ◆
METRO 3 - Gambetta
METRO 2 - Ménilmontant
Aucun vestiaire sur placePar notification préfectorale et dans l’attente de la réalisation de travaux d’accessibilité, la salle n’est pas accessible aux UFR (Utilisateurs de Fauteuils Roulants)