MNNQNS
« L’idée c’était clairement d’écrire la meilleure chanson du monde pour la saloper sans respect ». Quand on demande aux jeunes membres de MNNQNS (pour Mannequins) pourquoi ils ont fondé un groupe de rock, la réponse compte double. Non seulement ils ne sont pas loin d’avoir réussi, mais leur rock à la fois new-yorkais dans la hargne et anglais dans les refrains pop ressemble à une gigantesque partie de Scrabble où les mots Television et Blur se croiseraient sur un même plateau. Sans voyelles, forcément.
Issu d’une ville (Rouen) depuis longtemps branchée sur le compteur électrique (les Dogs, Olivensteins ou encore le label Sordide Sentimental), MNNQNS impose donc depuis ses débuts en 2013 une vision du rock qui chope l’auditeur par le col et le secoue pendant 3 minutes en moyenne. L’idée, à chaque fois, est simple : nous faire oublier toutes les mauvaises copies de rock anglo-saxon et les « bébés rockeurs » désormais tous en maison de retraite, effacer le terme « revival » qui n’a pas sa place ici, et prouver que les guitares peuvent encore sauver des vies. Celles des membres du groupe d’abord, révélés par leur premier EP « Capital », publié en 2016, et sur lequel des titres comme "Straight To My Bones" prouvent que ces chiens fous sont tout sauf des décalcomanies des Libertines et consort. Et ce même si Adrian, le leader, a fait ses gammes au Pays de Galles, et MNNQNS a déjà joué à Londres, capitale du boucan, en surprenant le public grâce à son songwriting « FCKNG GRT ».
Plus qu’un groupe, MNNQNS, c’est d’abord un clan.
Nouvel album disponible le 30 août
WE HATE YOU PLEASE DIE
Remettre la fureur au goût du jour à grands coups de fuzz sans oublier quelques gouttes de pop. Moyenne d’âge 24 ans, We Hate You Please Die recherche une certaine transe, celle qui ne s’encombre pas des genres même si la base garage/punk/rock est bien là. Du brut et de l’électricité, la volonté de concerts énergiques et cathartiques durant lesquels l’équation se ferait avec Ty Segall, les Cramps, Fucked Up ou The Vines.
Un goût de métal dans la bouche, mais chaud et sucré. En colère WHYPD… Mais une colère bienveillante, nourrissante, vitaliste,
solaire, comme si Son Goku se prenait pour Iggy Pop, ou si Hulk vous susurrait à l’oreille « I feel lonely ».
Originaire de Rouen, le groupe a sorti son premier album intitulé Kids are Lo-fi en octobre 2018, enregistré à Rouen avec Adrian d’Epinay (MNNQNS) et Hugo Magontier(SerVo), pour entamer plusieurs séries de concert afin de défendre sa première livraison.
◆ INFOS PRATIQUES ◆
La Maroquinerie
23 Rue Boyer, 75020 Paris
Ouverture des portes à 19h30
Restaurant de La Maroquinerie ouvert sur place tous les soirs de la semaine - Menu 4 entrées, 4 plats, 4 désserts / Cartes de Vins et Bar ouvert jusqu'à 2:00.
◆ ACCÈS ◆
Ⓜ METRO 3 - Gambetta
Ⓜ METRO 2 - Ménilmontant
La Maroquinerie est accessible aux personnes en situation de handicap.